Notre dernier atelier
 
Dessin projectif et relation amoureuse
Déroulement d'un stage d'une semaine
 
Lundi au matin : le lâcher des illusions

 

Prise de connaissance du matériel à dessins.

Travail sur une grande feuille collective où chacun va commencer :

1) prendre possession du matériel
2) commencer à peindre ses blessures
3) travail sur les couleurs
4) laisser vous aller à l’apitoiement

Lundi après midi : la blessure amoureuse

 

Le fil rouge de cette après-midi serait que nous puissions dire oui à l’amour, mais plus jamais de façon douloureuse.

Quelques questions à se poser : « Cela n’a pas marché à cause de quoi ? » Réflexion des stagiaires et dessin.

Pour aimer il faut que certaines conditions psychiques soient réunies. Lesquelles à votre avis ? Réflexion des stagiaires et dessin.

Exemple : Avez-vous tenté d’adapter l’amour à la réalité plutôt que d’accepter d’adapter la réalité à l’amour. ? Réflexion et dessin.

Mise en relaxation apaisante au niveau émotionnel et si possible dédramatisant.

Mardi : la guérison des blessures amoureuses

 

L’évocation du prince charmant.

C’est un archétype qui a une grande utilité dans l’évolution humaine. Il a permis la civilisation et la sortie de la « horde primitive » définie par Freud.

Cet archétype se place entre la femme et l’homme. Il a pour tâche de donner à la femme un idéal d’homme et de mettre une distance entre elle et un désir masculin trop abrupt.

Pour l’homme, il sert de modèle et peut l’aider à gérer ses pulsions. Ce dernier souhaite pour séduire la femme se conformer à l’archétype, il y parvient parfois, mais il reste humain donc faillible.

En revanche l’archétype ne doit pas être personnalisé, il s’agit ici d’une énergie et d’une intelligence. La femme doit maintenir cet archétype à sa place d’archétype et éviter de faire une comparaison qui irait à l’encontre de l’homme. L’archétype semble plus attractif, mais il n’est qu’un modèle déshumanisé.

Que serait pour vous un dessin apaisé ? Pouvez-vous dessiner l’apaisement ?

Mercredi : la libido

 

Sur le plan archétypal, l’Eros représente le principe de la relation.

Je vis en ouverture ou bien je vis en défense ?

Que l’appétence à vivre reste primordiale, qu’une prédisposition à la joie reste permanente, même si parfois elle demeure en arrière-plan.

Dessins autour de la représentation de l’Eros.

Jeudi : Projections et idéalisations

 

La confusion des désirs.

En nous plusieurs formes de désirs se superposent, se juxtaposent.

Quand nous allons vers quelqu’un parce que nous le désirons est-ce uniquement le corps qui parle ?

Parce qu’en français le mot désir inclut aussi bien le désir sexuel et cette notion inconsciente infinie et vague, impalpable, souvent indescriptible qu’est le désir. On parle même de désirs inconscients au pluriel.

Entre l’envie du corps de l’autre et le désir de ne pas être seul est-ce que je m’y retrouve ?

Entre l’attirance et le désir est-ce que je mesure bien la différence ?

Suis-je prêt pour vivre de véritables aventures sans enjeux amoureux ?

Sommes-nous capables de dire à quelqu’un :
« je te désire » plutôt que « je t’aime » ?
Sommes-nous capables de l’entendre sans nous sentir dévalorisés ?

Ce qui peut nous poser problème c’est que nous projetons souvent une histoire de désir sur une histoire d’amour, d’où désillusion et amertume.

Ou une histoire d’amour sur du désir.

Le savez-vous ?

 

Savez-vous éviter les projections ?

Savez-vous réussir l’amour après l’amour ?

Savez-vous explorer de nouveaux sentiments ?

Savez-vous vivre à deux en restant différents ?

Savez-vous être vous-même et vous émanciper des diktats ?

Savez-vous être lucide en amour ?

 
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